18 mois de cette petite personne et que la vie est douce à tes cotés mon enfant. Cascadeur et téméraire comme ta soeur, sensible et sauvage comme ton frère tu as pris un peu des deux, un peu de nous mais surtout beaucoup de toi, rendant ce curieux mélange magique et amusant. Et qu'est ce que tu nous fais rire mon petit tourbillon, mon ronchonchon au coeur d'artichaut, mon bébé tout rond, généreusement potelé de fossettes et de plis à bisous. Qu'est ce que j'aime te renifler et passer mes doigts dans tes cheveux si doux. Enfant unique pour la semaine tu as profité de leur absence pour accéder à leurs jouets interdits, des petits légos aux barbies tu as vadrouillé joyeusement de pièces en pièces remplissant ton chariot de trésors d'ordinaire interdits. J'aime te découvrir quand tu es seul, sans eux pour te guider. Alors c'est parfois le chat qui trinque, obligé malgré lui de participer à tes jeux, à tes découvertes. Et moi, cachée là derrière la porte, je t' observe, encore, toujours, je te vois apprendre de nouvelles choses, refaire nos gestes, prononcer nos paroles. Je te regarde pousser. Il est important de regarder pousser les bébés. C'est un spectacle court et merveilleux. Mon troisième enfant, mon deuxième fils, mon petit dernier.